Bien-être et santé par la nature

Bien-être et santé par la nature

Les arbres, les fleurs, le soleil : ils nous entourent au quotidien, pourtant, nous n’imaginons pas à quel point ils jouent un rôle important dans notre vie. Humeurs, comportements et émotions dépendent de la présence de la nature. Des études précisent cette relation et ses conditions (ce qu’on appelle la psychologie de l’environnement). Car oui, bien-être, santé et nature sont liés.

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Troisièmes résultats de l’enquête NOYADES 2018 en France

Troisièmes résultats de l’enquête NOYADES 2018 en France

Santé publique France publie les troisièmes résultats de l’enquête NOYADES 2018 et rappelle les conseils de prévention à adopter.

L’enquête NOYADES a pour objectif de recenser toutes les noyades suivies d’une prise en charge hospitalière (passage aux services d’urgence ou hospitalisation) ou d’un décès et concerne toutes les noyades survenues entre le 1er juin et le 30 septembre 2018 en France (territoire métropolitain et outre-mer).

Enquête noyades 2018 – 3es résultats du 1er juin au 9 août 2018

On observe en 2018 par rapport à 2015 sur la même période du 01/06 au 09/08 une forte augmentation des noyades (1 758 vs 858).

On observe également, mais dans une moindre mesure, une augmentation des noyades suivies de décès en 2018 par rapport à 2015 (373 vs 329).

Ces 1 758 noyades se répartissent en 902 noyades accidentelles, 84 noyades intentionnelles et 772 d’origine encore indéterminée en cours d’investigation.

Les noyades concernent tous les âges et tous les lieux.

Chez les moins de 6 ans, on observe une augmentation des noyades accidentelles en 2018 par rapport à 2015 (255 vs 137) mais pas des noyades suivies de décès (20 vs 19). La majorité de ces décès (80 %) a lieu en piscine privée familiale.

VOIR LES RESULTATS EN DETAIL

A tous les âges, la baignade comporte des risques, adoptez les bons réflexes de prévention

Pour les enfants :

  • Baignez-vous en même temps qu’eux ;
  • Désignez un adulte responsable de leur surveillance.

Pour les adultes :

  • Tenez compte de votre forme physique ;
  • Baignez-vous dans des zones surveillées et rentrez progressivement dans l’eau ;
  • Evitez les repas trop copieux et de boire de l’alcool avant et pendant la baignade.

Le risque de malaise est d’autant plus grand si l’eau est froide ou après une longue exposition au soleil.

Pour retrouver l’ensemble des conseils afin de passer des vacances au bord de l’eau en toute sérénité, téléchargez la brochure « Se baigner sans danger ! »

TELECHARGER LA BROCHURE : SE BAIGNER SANS DANGER

Pour en savoir plus :

Lancement de l’enquête NOYADES 2018 (actualité du 1er juin 2018)
Enquête NOYADES
Dépliant et affiche de prévention

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Canicule et changement climatique : bilan des fortes chaleurs en 2017 et impacts sanitaires de la chaleur

Canicule et changement climatique : bilan des fortes chaleurs en 2017 et impacts sanitaires de la chaleur

Au lancement de la surveillance du système d’alerte canicule et santé qui a débuté le 1er juin et à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, Santé publique France publie le bilan national de l’impact sanitaire des épisodes de fortes chaleurs de 2017 ainsi qu’un numéro spécial du bulletin épidémiologique hebdomadaire sur les impacts sanitaires de la chaleur dans un contexte de changement climatique.

Les vagues de chaleur sont un exemple directement mesurable des risques sanitaires posés par le changement climatique sur la santé. Malgré une prévention importante au travers du plan national canicule, des impacts sanitaires sont observés chaque année. Les réduire, tout en faisant face à des vagues de chaleur plus fréquentes, est un défi pour la santé publique car il nécessite de combiner une prévention très rapide pendant les alertes, à des interventions de fond pour rendre les villes plus résistantes face à la chaleur.

« Les canicules récentes sont plus fréquentes, plus intenses et surviennent à des périodes ou dans des départements encore jamais touchés »

La France a connu 6 épisodes de chaleur au cours de l’année 2017 dont deux vagues de  chaleur notables, du 17 au 24 juin et du 31 juillet au 7 août : la première marquée par sa précocité et son étendue, le deuxième par son intensité dans le Sud. Pour la première fois depuis la mise en place du plan canicule en 2004, l’ensemble des départements métropolitains ont été placés en vigilance canicule jaune ou orange au moins une fois au cours de l’été.

Chiffres clés 2017 – L’essentiel à retenir

  • Deux pics et 4 quatre vagues de chaleur ont marqué l’été 2017
  • 9 départements placés en vigilance orange pour la première fois depuis la mise en place du plan national canicule
  • 8 000 passages aux urgences pour des causes liées à la chaleur, dont 1187 pour les enfants de moins de 15 ans (en période de vigilance canicule)
  • 2 760 consultations SOS Médecins pour des causes liées à la chaleur, dont 921 concernaient des enfants de moins 15 ans et 1 115 des adultes de moins de 75 ans (en période de vigilance canicule)
  • 474 décès en excès sur l’ensemble des périodes de dépassement des seuils d’alerte, soit une augmentation de 5% de la mortalité par rapport à celle observée sur les mêmes périodes les années précédentes
  • 10 décès sur le lieu de travail et potentiellement liés à la chaleur dont 7 pendant le pic de chaleur de juin
  • 500 000 documents de prévention  diffusés avant l’été sur le territoire et une communication renforcée par la diffusion de spots radio et TV, et des campagnes d’affichage pendant les vagues de chaleur

TELECHARGER LE BILAN CANICULE 2017

« Dans les prochaines années, le nombre et l’intensité des vagues de chaleur vont continuer à augmenter »

Dans le contexte de changement climatique, des événements aussi graves que la canicule de 2003 se produiront de plus en plus fréquemment. Si les émissions de gaz à effet de serre, responsables de l’augmentation des températures, ne sont pas réduites, des canicules plus intenses et d’une durée cinq fois plus longue que celle de 2003 pourraient survenir en France.

Vagues de chaleur observées en France métropolitaine de 1947 à 2017 et projections 2017-2100

En 10 ans, près de 200 épisodes de fortes chaleurs identifiés

Entre 2004 et 2014, 196 vagues de chaleur ont été identifiées dans les départements de France métropolitaine. Chaque année, plusieurs vagues de chaleur sont observées mais 2006 se distingue avec 76 vagues de chaleur réparties sur 65 départements. Cette année-là, les Alpes-Maritimes et le Rhône ont été les plus impactés avec respectivement 8 vagues de chaleurs sur une durée totale de 42 jours et 10 vagues de chaleurs sur 58 jours. Les plus longues périodes de chaleur ont duré 12 jours et ont été relevées dans les départements des Landes, du Rhône, de Paris, des Hauts de Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Une surmortalité de 1 562 décès a été observée pendant les périodes strictes de dépassement des seuils d’alerte, la majorité concernant 2006.

«  Ces trois dernières années, les étés présentent des caractéristiques nouvelles notamment en terme de temporalité, d’extension géographique ou de records locaux de chaleur »

Entre 2015 et 2017, les vagues de chaleur ont été particulièrement précoces ou tardives (juin et septembre). Les températures ont battu des records localement notamment en Corse en 2017 et dans le Grand-Est en 2015. Le nombre de décès en excès observé en 2015 est supérieur à celui de 2006 et il est le plus élevé depuis 2004. Les vagues de chaleur des étés 2015 à 2017 sont remarquables par des périodes de survenue s’étendant entre juin et septembre, une extension géographique importante et des intensités localement très élevées. L’évolution des périodes incite à développer une prévention ciblant davantage les expositions en milieux scolaires et professionnels, et à la renforcer dès le niveau de vigilance jaune.

EN SAVOIR PLUS : S’ADAPTER A LA CHALEUR DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Comment s’organise la surveillance sanitaire des impacts des vagues de chaleur ?

Depuis 2004, la France a mis en place un plan national canicule destiné à réduire les impacts sanitaires des vagues de chaleur. Ce plan s’appuie sur le système d’alerte canicule et santé pilotée par Santé publique France en lien avec Météo-France dont l’objectif est d’identifier les périodes où la chaleur présente un risque pour une grande partie de la population. Ces périodes sont alors placées en différents niveaux de vigilance jaune, orange ou rouge. Chaque jour, le niveau de risque est évalué en comparant les prévisions d’indicateurs météorologiques avec les seuils d’alerte départementaux et une analyse de la situation est menée par Météo-France, Santé publique France et les préfets pour protéger au mieux la population.

En cas de vigilance jaune, orange ou rouge, une surveillance sanitaire est mise en œuvre par Santé publique France pour identifier rapidement un impact inhabituel afin d’adapter les mesures de gestion à mettre en place et décrire les impacts observés. En période de vigilance, des bilans sur l’évolution des indicateurs nationaux et régionaux sont transmis aux autorités sanitaires et un bilan global est réalisé en fin d’année.

Villes et canicule : la réduction des ilots de chaleur urbains dans les projets d’aménagements urbains

Un îlot de chaleur urbain est un phénomène caractérisé par des températures plus chaudes à la ville qu’à la campagne en lien avec l’emprise du bâti et des surfaces artificielles ainsi sur la consommation d’énergie intra-urbaine.

La nécessité d’adapter les villes aux changements climatiques pour protéger la santé des citadins commence à s’imposer. Les recommandations issues de la concertation nationale du plan national d’adaptation au changement climatique soulignent le besoin de renforcer la prise en compte des impacts sanitaires dans l’adaptation des villes et du cadre bâti, et de développer des outils pour prévoir ces impacts. Pour être efficace, cette prévention doit combiner des actions d’urgence lors des canicules et des interventions de fond visant à tempérer les villes. C’est pourquoi, certaines villes prennent en compte la réduction des ilots de chaleur dans leurs projets d’aménagement urbain en valorisant la modération thermique que peuvent procurer les espaces verts irrigués, perçus comme une piste prometteuse pour réduire l’exposition locale aux températures chaudes.

Le partage d’expérimentations en vue de dégager des bonnes pratiques est une piste majeure de progrès dans la prévention des effets de la canicule.

En savoir plus :

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Tabagisme en France : 1 million de fumeurs quotidiens en moins

Tabagisme en France : 1 million de fumeurs quotidiens en moins

Un million de fumeurs quotidiens en moins en 2017, révèle Santé publique France dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié à l’occasion de la Journée Mondiale sans Tabac. Cette baisse historique s’inscrit dans un contexte fort de lutte contre le tabagisme, avec la mise en place de mesures importantes du Plan national de réduction du tabagisme (PNRT) en 2016 et d’une stratégie de prévention toujours plus proche des fumeurs : lancement de Mois Sans Tabac, création de la nouvelle application de Tabac info service avec l’Assurance Maladie.

Faire baisser le tabagisme : c’est possible

Selon les données du Baromètre santé 2017* de Santé publique France, la prévalence du tabagisme quotidien passe de 29,4% en 2016 à 26,9% en 2017, soit une baisse de 2,5 points. Cela représente un million de fumeurs quotidiens de moins en un an. Ce constat est plus particulièrement marqué chez :

  • les hommes de 18 à 24 ans : 44% en 2016 vs 35% en 2017
  • les femmes de 55 à 64 ans: 21% vs 18% en 2017

Par ailleurs, les données du Baromètre santé 2017, soulignent de fortes disparités régionales : l’Ile-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on fume le moins en 2017 avec des prévalences respectives de 21,3% et de 23%. A l’inverse, dans quatre régions les prévalences étaient plus élevées que dans le reste de la métropole : Paca (32,1%), Hauts-de-France (30,5%), Occitanie (30,3%) et Grand-Est (30,1%).

Autre fait marquant, le tabagisme quotidien diminue également chez les fumeurs les plus défavorisés : passant de 39% en 2016 à 34% en 2017 parmi les personnes à bas revenus et de 50% à 44% parmi les personnes au chômage. En conséquence, pour la première fois depuis le début des années 2000, les inégalités sociales en matière de tabagisme cessent de croître. C’est l’un des objectifs du Programme National de Réduction du Tabagisme initié en 2014.

« Nous nous sommes engagés chaque année à mesurer la prévalence du tabagisme, indicateur clef pour évaluer l’efficacité des politiques de prévention. Aujourd’hui, cette baisse historique prouve à chacun qu’il est possible de lutter contre le tabagisme grâce à des actions cohérentes et intégrées.» souligne François Bourdillon, directeur général de Santé publique France

Tabac info service en campagne pour le 31 mai

Pour autant, la mobilisation contre le tabagisme doit se poursuivre. Ainsi, le Ministère des Solidarités et de la Santé lance avec Santé publique France et l’Assurance Maladie une nouvelle campagne de promotion des différents services de Tabac Info Service du 31 mai au 30 juin.
Aujourd’hui, Tabac Info Service apporte un accompagnement personnalisé et efficace pour aider chacun à en finir avec la cigarette à travers quatre services différents :

  • La ligne téléphonique gratuite 39 89, qui a reçu 50 298 appels en 2017
  • Le site internet tabac-info-service.fr, qui compte 3 145 685 visiteurs uniques en 2017
  • L’application mobile, disponible sur smartphones et tablettes, qui a été téléchargée 205 795 fois en 2017
  • La page Facebook, compte 104 805 fans au 15 mai.

A l’occasion du 31 mai, le Ministère des Solidarités et de la Santé lance avec Santé publique France et l’Assurance Maladie une grande campagne pour promouvoir Tabac Info Service. Les spots TV donnent la parole à l’entourage de personnes ayant réussi à arrêter de fumer grâce à l’un de ses services : l’application, le site web ou le 39 89. Ils seront diffusés sur les chaines hertziennes du 11 au 24 juin. La promotion du dispositif se fera également sur les ondes du 31 mai au 26 juin,  sur le web du 31 mai au 30 juin et en affichage du 29 mai au 18 juin.

La campagne d’affichage encourage également les fumeurs à faire appel à un professionnel de santé pour bénéficier de toute l’aide dont ils ont besoin.

* Enquête aléatoire représentative de la population des 18-75 ans menée auprès de 25 319 individus entre janvier et juillet 2017.

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Santé publique France lance la première campagne nationale pour faire connaître le Nutri-Score auprès des consommateurs

Santé publique France lance la première campagne nationale pour faire connaître le Nutri-Score auprès des consommateurs

Santé publique France lance la première campagne grand public visant à faire connaître aux consommateurs l’étiquetage nutritionnel officiel Nutri-Score. Par cette campagne, les pouvoirs publics, soutenus par plus de 50 entreprises déjà engagées, les associations de consommateurs, les professionnels de santé et la communauté scientifique en France adressent un message fort aux industriels et distributeurs pour qu’ils rejoignent cette démarche de transparence, en vue d’améliorer la santé de toute la population.

« C’est juste un logo. Mais bientôt, ce logo va nous aider à choisir ce que nous mangeons au quotidien »

Du 7 au 27 mai 2018, Santé publique France diffuse une campagne nationale de valorisation du Nutri-Score (marque déposée de Santé publique France). Il s’agit d’un film de 30 secondes actuellement diffusé à la télévision et également sur Internet. Sur un ton pédagogique et par un traité illustratif, l’objectif est de promouvoir le plus largement possible ce dispositif innovant au service du consommateur, pour qu’il puisse l’identifier immédiatement lorsqu’il le verra en magasin ou en ligne.

Pourquoi soutenir le Nutri-Score ?

Par cette campagne, les pouvoirs publics rappellent que le Nutri-Score est l’étiquetage nutritionnel officiel recommandé en France. Synthétique, compréhensible et fondé sur des bases scientifiques, il fournit une information immédiate au consommateur sur la qualité nutritionnelle des produits qu’il achète. Conformément à la législation européenne, son application est facultative et repose sur le volontariat des entreprises. Son adoption par le plus grand nombre serait un progrès important pour améliorer l’alimentation, et donc la santé des Français.

Les premiers produits Nutri-Score apparaissent dans les rayons

Les produits affichant le Nutri-Score vont apparaître progressivement dans les rayons. À date, plus de 50 entreprises se sont engagées à faire figurer le logo sur leurs produits d’ici à 2019. Parmi elles, des marques comme Fleury Michon, McCain, Weight Watchers, Bonduelle, Intermarché, Auchan et Leclerc Drive apposent déjà le Nutri-Score sur plusieurs de leurs emballages dans les rayons et en ligne.

Un kit de promotion du Nutri-Score téléchargeable

Vidéo, dossier pédagogique, dépliant etc. Santé publique France a réalisé des outils de communication et les met à disposition afin de faire connaître le dispositif Nutri-Score et d’en faire la promotion. Les industriels et les distributeurs engagés ainsi que les partenaires de Santé publique France (collectivités, associations de consommateurs etc.) peuvent les diffuser largement auprès du public.

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