Epidémie de dengue à La Réunion : plus de 1 800 cas confirmés dans le nord, l’ouest et le sud de l’île depuis le 1er janvier 2018

Epidémie de dengue à La Réunion : plus de 1 800 cas confirmés dans le nord, l’ouest et le sud de l’île depuis le 1er janvier 2018

Une épidémie de dengue touche actuellement l’ouest et le sud de La Réunion. Après une circulation inhabituelle du virus durant l’hiver austral 2017, le nombre de cas de dengue a progressivement augmenté depuis le début de l’année 2018, avec une intensification en février. Santé publique France publie un point de situation et rappelle les gestes de prévention à adopter.

Le 26 mars 2018, le préfet de La Réunion a déclaré le niveau « épidémie de faible intensité » du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses. La Cellule d’intervention en région Océan Indien assure la surveillance épidémiologique de la dengue sur l’île de la Réunion et en publie chaque semaine les données dans un point épidémiologique. L’épidémie actuelle pourrait continuer à s’intensifier dans les semaines à venir. En effet, la population n’est pas immunisée contre la dengue (seuls 3,1 % de donneurs de sang, testés pour la dengue en 2008, avaient des anticorps contre le virus) et les conditions météorologiques actuelles sont propices au développement des vecteurs.

Situation épidémiologique au 23 avril 2018 :

  • 1 816 cas biologiquement confirmés ou probables signalés depuis le 1er janvier 2018
  • 428 cas biologiquement confirmés et probables en une semaine
  • Prédominance du sérotype DENV-2
  • 50 cas hospitalisés depuis début 2018
  • L’épidémie s’intensifie dans l’ouest et le Nord

En savoir plus : point épidémiologique dengue à La Réunion du 23 avril 2018

Rappels des gestes de prévention à adopter par tous

  • Eliminer les récipients d’eau autour de son habitation et les déchets favorisant les gîtes larvaires  (vider les soucoupes, les petits récipients, respecter les jours de collecte des déchets…)
  • Se protéger des piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants, moustiquaires…)
  • Consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie et continuer à se protéger des piqures de moustiques.

Pour en savoir plus :

L’article Epidémie de dengue à La Réunion : plus de 1 800 cas confirmés dans le nord, l’ouest et le sud de l’île depuis le 1er janvier 2018 est apparu en premier sur BIOPEPS.

Source: www.biopeps.fr

Prévention de la rougeole : des outils pratiques pour (s’)informer

Prévention de la rougeole : des outils pratiques pour (s’)informer

Une recrudescence de cas de rougeole touche actuellement plusieurs pays européens. En France, l’augmentation rapide du nombre de cas et l’identification de foyers épidémiques dans plusieurs régions font craindre une épidémie sur l’ensemble du territoire.

Dans ce contexte, les autorités sanitaires rappellent que la vaccination est la seule protection individuelle et collective contre la rougeole. Une protection efficace correspond à deux doses de vaccin. Pour toute personne âgée d’au moins 12 mois et née après 1980, il est donc urgent de vérifier sa vaccination et de consulter son médecin traitant en cas de doute

Actualités

Le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017.
Entre le 6 novembre 2017, début de l’épidémie en Nouvelle-Aquitaine, et le 12 mars 2018, dans 59 départements, 913 cas ont été déclarés. Parmi eux, 201 hospitalisations et un décès sont observés. À ce jour, aucun département n’atteint les 95% de couverture vaccinale à 2 ans pour les 2 doses de vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR), taux requis pour permettre l’élimination de la maladie.Consulter les données épidémiologiques sur le site de Santé publique France

- La rougeole est une maladie très contagieuse due à un virus qui se transmet très facilement par la toux, les éternuements et les sécrétions nasales.

- Une personne contaminée par la rougeole peut infecter entre 15 et 20 personnes.

- Des complications dues au virus même ou à des surinfections peuvent survenir : laryngite, otite, pneumonie et, plus grave, encéphalite pouvant entraîner la mort ou de possibles séquelles. Les hospitalisations pour complications sont plus fréquentes chez les nourrissons de moins d’1 an, les adolescents et les adultes.

- La période de contagion commence 5 jours avant l’éruption cutanée (apparition des boutons) et dure jusqu’à 5 jours après le début de l’éruption.

- La rougeole est une maladie à déclaration obligatoire en France.

JPEG - 54.4 ko
JPEG - 58.9 ko

Plus d’informations

Santé publique France :
- Épidémie de rougeole en France. Actualisation des données de surveillance
- Vaccination-info-service (page dédiée à la rougeole)

L’article Prévention de la rougeole : des outils pratiques pour (s’)informer est apparu en premier sur BIOPEPS.

Source: www.biopeps.fr

Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection

Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection


La rougeole touche actuellement plusieurs régions françaises et l’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 14 mars 2018

  • Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
  • Au 12 mars 2018, 913 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017
  • 59 départements touchés par la rougeole
  • 50% des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine
  • Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an
  • Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
  • 21 décès dus à la rougeole depuis 2008
  • Près de 9 cas de rougeole sur 10 sont survenus chez des personnes non ou incomplètement vaccinées

Nombre de cas de rougeole déclarés, par département de résidence
(6 nov 2017 au 12 mars 2018)

Nombre de cas de rougeole déclarés, par département de résidence (6 nov 2017 au 12 mars 2018)
En savoir plus : Bulletin épidémiologique rougeole. Données de surveillance au 14 mars 2018.

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Efficacité de la vaccination pour la protection de la collectivité

En savoir plus :

Vaccination-info-service (page dédiée à la rougeole) :
http://www.vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Rougeole

Outils d’information :
http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/rougeole/outils.asp

La rougeole : comprendre pour agir :
http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/rougeole/comprendre-agir.asp

Épidémie de rougeole en France. Actualisation des données de surveillance
http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Rougeole/Points-d-actualites

L’article Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection est apparu en premier sur BIOPEPS.

Source: www.biopeps.fr

Cancer colorectal : 18 000 décès par an

Cancer colorectal : 18 000 décès par an


Un test efficace existe : il est important que les femmes et les hommes âgés de 50 à 74 ans participent au dépistage

Avec près de 45 000 nouveaux cas et 18 000 décès par an, le cancer colorectal reste le 2e cancer le plus meurtrier. Malgré un test qui a fait la preuve de sa fiabilité et de ses performances dans la détection des cancers à un stade précoce et des lésions précancéreuses, la population cible du dépistage organisé (les femmes et les hommes de 50 à 74 ans ne présentant pas de symptôme) reste encore trop peu nombreuse à participer. En effet, les derniers chiffres publiés par Santé publique France annoncent un taux de participation de 33,5 % versus les 45 % jugés acceptables au niveau européen. Pourtant, détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10. À l’occasion de sa campagne de communication, qui débute le 18 février, l’Institut national du cancer appelle chacun, grand public et professionnels de santé, à se mobiliser autour de cet enjeu de santé publique et de ce dépistage qui peut sauver des vies.

Une participation au dépistage organisé encore insuffisante

Le dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans, ne présentant ni symptômes, ni facteurs de risque autre que l’âge soit 16,5 millions de personnes. Tous les 2 ans, ces personnes sont invitées par courrier à réaliser un test de dépistage qui consiste en la recherche de sang occulte dans les selles. Ce test, facile d’utilisation et ne nécessitant qu’un seul prélèvement, se fait chez soi.

Le cancer colorectal concerne aussi bien les femmes (près de 21 000 cas) que les hommes (plus de 24 000 cas). Dans 90 % des cas ce cancer peut être guéri lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Diagnostiqué plus tard, son traitement est lourd, contraignant et ses résultats incertains. Pourtant selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France, le taux de participation au programme national de dépistage, malgré une légère hausse, reste en dessous des recommandations européennes d’un seuil minimum de 45 %. Il est de 33,5 % sur la période 2016/2017 versus 29 % sur la période 2015/2016.

La fiabilité du test de dépistage est confirmée

Intégré en avril 2015 dans le programme national de dépistage organisé, le test immunologique de dépistage a démontré ses bonnes performances en termes de détection de cancers et de lésions précancéreuses. Ainsi, selon l’évaluation épidémiologique conduite par Santé publique France, le nouveau test permet de détecter 2,4 fois plus de cancers et 3,7 plus d’adénomes avancés (lésions précancéreuses) que l’ancien test au Gaïac. Sur une période de 8,5 mois en 2015 (14 avril au 31 décembre), le programme a permis de détecter près de 4 300 cancers et près de 17 000 adénomes avancés (lésions précancéreuses).

Alors que les autorités de santé, dans le programme national de dépistage, mettent à la disposition de la population cible un test qui a fait la preuve de sa fiabilité et de ses performances, cette situation n’est pas satisfaisante. D’autant que ce test, remis par le médecin traitant à l’occasion d’une consultation, est facile d’utilisation et s’effectue à son domicile.

Dans ce contexte, l’Institut national du cancer se mobilise afin que le grand public prenne conscience de la dangerosité de ce cancer et de l’opportunité de réaliser le dépistage afin de favoriser la précocité des diagnostics et d’augmenter les chances de guérison. Il rappelle également qu’une consultation chez le médecin traitant est l’occasion d’aborder le sujet. Enfin, l’Institut a fait du dépistage du cancer colorectal une action prioritaire pour l’année 2018.

Le test de dépistage en pratique

Ce test est simple à utiliser. Il consiste en un prélèvement unique de selles grâce à un bâtonnet qui est ensuite à replacer dans un tube hermétique garantissant sa conservation. Le test ainsi que la fiche d’informations transmise avec le kit et à compléter par la personne réalisant le test, sont à adresser via l’enveloppe T fournie au laboratoire d’analyses médicales dont les coordonnées figurent sur l’enveloppe. Visionnez le mode d’emploi vidéo du test de dépistage.

Le test et le kit de dépistage remis par le médecin traitant

La campagne d’information de l’Institut national du cancer

À l’occasion du mois de mobilisation contre le cancer colorectal, l’Institut national du cancer, en partenariat avec le ministère des Solidarités et de la Santé, diffuse une campagne d’informations dans les media afin de rappeler l’enjeu du dépistage du cancer colorectal et favoriser l’augmentation de la participation.

Programmée en télévision du 18 février au 11 mars et sur le web du 19 février au 31 mars, cette campagne met en avant le paradoxe entre le caractère meurtrier de ce cancer -18 000 décès par an- et l’existence d’un dépistage efficace – la guérison de 9 cancers sur 10 lorsqu’ils sont détectés à un stade précoce.

La création publicitaire rappelle, dans sa signature, que le dépistage peut sauver la vie : « Le cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver la vie ».

Jusque fin mars, l’Institut animera également ses réseaux sociaux en rappelant la nécessaire mobilisation autour de cet enjeu de santé publique.

Parallèlement, un dispositif d’informations à destination des médecins généralistes est mis en place. Des messages leur seront adressés sur les principaux logiciels d’aide à la prescription et également par emailing. La mobilisation des professionnels de santé est essentielle ; c’est à l’occasion d’une consultation qu’ils s’assurent que leur patient est bien éligible au dépistage organisé et le cas échéant leur remettent le test après avoir expliqué son utilisation. Il est donc important d’avoir le réflexe d’aborder en consultation l’importance de ce dépistage préconisé tous les 2 ans.

L’article Cancer colorectal : 18 000 décès par an est apparu en premier sur BIOPEPS.

Source: www.biopeps.fr

Ne laissons pas les virus nous gâcher l’hiver

Ne laissons pas les virus nous gâcher l’hiver

Les virus de l’hiver dont le virus de la grippe sont une menace importante pour les personnes âgées et fragiles, souffrant notamment de maladies cardiaques, pulmonaires ou immunitaires. 30% des enfants de moins de 2 ans sont affectés par la bronchiolite chaque année et entre 2 et 6 millions de personnes sont touchées par la grippe saisonnière.
Des gestes simples permettent pourtant de réduire la transmission des infections hivernales.

Les messages de prévention pour se protéger et protéger son entourage des infections respiratoires de l’hiver sont connus. Mais ils ne sont pas forcément appliqués.

Les personnes, même si elles sont vaccinées contre la grippe, doivent continuer à appliquer les gestes d’hygiène pour se protéger et protéger leur entourage des autres maladies.

La vaccination contre la grippe saisonnière demeure l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir les maladies et protéger son entourage. Pour autant, cette vaccination ne protège pas contres toutes les maladies et un seul geste ne suffit pas.

C’est le respect de l’ensemble des gestes de prévention (vaccination et gestes barrières) qui permet de protéger contre tous les virus de l’hiver.

Il existe 7 gestes barrières à adopter pour se protéger contre les virus de l’hiver :
- Geste 1 : se laver les mains
- Geste 2 : se couvrir le nez et la bouche quand on tousse ou éternue
- Geste 3 : se moucher dans un mouchoir à usage unique
- Geste 4 : éviter de se toucher le visage, en particulier le nez et la bouche
Et quand on est atteint par les virus de l’hiver :
- Geste 5 : limiter les sorties, contacter le médecin si besoin
- Geste 6 : limiter les contacts directs et indirects (via les objets)
- Geste 7 : porter un masque (notamment lorsqu’on est en contact avec des personnes fragiles)

Ces 7 gestes constituent notre bouclier de protection contre les virus de l’hiver.

Certains gestes complémentaires sont à respecter :
- Maintenir une température intérieure du logement à 19°C, notamment dans les chambres
- Aérer le logement au moins 10 minutes par jour, hiver comme été

L’article Ne laissons pas les virus nous gâcher l’hiver est apparu en premier sur BIOPEPS.

Source: www.biopeps.fr