Mois sans tabac, 2e édition : pour arrêter de fumer ensemble et en équipe

Mois sans tabac, 2e édition : pour arrêter de fumer ensemble et en équipe

Le Ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France en partenariat avec l’Assurance Maladie lancent la 2e édition de #MoisSansTabac. Cette opération nationale, qui incite de manière positive les fumeurs à arrêter le tabac pendant 30 jours, se déroule durant tout le mois de novembre. Un mois sans tabac multiplie par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement. Le collectif est au cœur de cette 2e édition qui invite les participants à arrêter de fumer en équipe. Pour renouveler le succès de la première édition, qui a réuni 180 000 participants, de nouveaux moyens sont déployés : des équipes sur les réseaux sociaux, une Fan zone itinérante pour soutenir l’arrêt du tabac et un duo très médiatique prêt à relever le défi.

2017 : le collectif avant tout
L’opération #MoisSansTabac s’appuie sur un élan collectif renforcé, avec la possibilité en 2017 de rejoindre une équipe pour partager et vivre ensemble ce moment. Dès l’inscription sur le site tabac-info-service.fr, il suffit de rejoindre l’une des équipes thématiques ou régionales constituées par Santé publique France. Elles prennent la forme de groupes sur Facebook. Les 16 équipes thématiques définissent avec humour les modes de vie des participants (fétard ou pantouflard) ou leur type d’aide à l’arrêt (patché, coaché, vapoteur…) et les 17 équipes régionales leur appartenance géographique. Il est également possible de créer son propre groupe en famille, entre amis ou au sein d’une entreprise…

Un dispositif itinérant, ludique et interactif dans 12 grandes villes permet d’aller à la rencontre des fumeurs et de leur entourage. Conçu sur le modèle des Fan zones de supporters, il offre aux visiteurs la possibilité de s’informer, de rencontrer et d’échanger avec un professionnel de santé, de s’inscrire directement à #MoisSansTabac et de participer à des jeux et des animations.

Ces Fan zones seront installées dans 12 grandes villes : Paris le 24/10, Amiens le 26/10, Rouen le 28/10, Brest le 31/10, Angers le 02/11, Tours le04/11, Bordeaux le 07/11, Toulouse le 09/11, Marseille le 14/11, Saint-Étienne le 16/11, Dijon le 18/11, Metz le 21/11.

Des ambassadeurs dans chaque région
Chaque région de France dispose d’un ambassadeur #MoisSansTabac. Son rôle en lien avec l’agence régionale de santé et le réseau des caisses d’Assurance Maladie est d’inciter à des actions collectives régionales : en entreprises, au sein des établissements scolaires, des hôpitaux, des fédérations sportives… Nombre d’entre-elles portent une attention toute particulière pour les populations vulnérables.

Un duo très médiatique relève le défi
Santé publique France renouvelle son partenariat avec France Télévisions en faisant appel cette année à deux ambassadeurs de renom : Laurent Romejko et Michel Cymes prêts à relever le défi de #MoisSansTabac. A travers une web série de 6 épisodes, les internautes pourront suivre les étapes du coaching de Laurent Romejko par Michel Cymes. En parallèle, un dispositif construit en deux temps en amont et tout au long de l’événement martèlera le message clé « En novembre, on arrête ensemble et en équipe ! ».

Une opération plébiscitée par les Français
La première campagne française de marketing social, inspirée de l’opération anglaise Stoptober a fortement mobilisé les participants et a connu un large succès. 180 000 personnes se sont inscrites à la première édition et ont tenté d’arrêter de fumer. Plus de 630 000 kits d’aide à l’arrêt ont été distribués, le site tabac-info-service.fr a reçu 3 fois plus de visiteurs uniques qu’en 2015 soit 1,58 millions, la ligne téléphonique 39 89 a reçu deux fois plus d’appels que d’ordinaire, soit 15 500. L’application de coaching lancée pour l’occasion a fait l’objet de 118 000 téléchargements. Enfin, l’engouement des participants s’est également manifesté sur les réseaux sociaux : la page Facebook de tabac-info-service a compté jusqu’à 10 000 interactions par semaine et a bénéficié de près de 70 000 likes.

Parallèlement, les tentatives médicamenteuses de sevrage tabagique se sont accélérées : en effet, le nombre de bénéficiaires d’un remboursement de substituts nicotiniques dans le cadre du forfait remboursé par l’Assurance Maladie à hauteur de 150 euros par an et par personne a augmenté de 64% au dernier trimestre 2016 (près de 80 000 bénéficiaires versus 48 000 en 2015).

« Le message positif que véhicule #MoisSansTabac a trouvé un écho favorable auprès des Français. Participants, supporters, partenaires, nombreux sont ceux qui se sont mobilisés dans cette campagne inédite de marketing social. Il ressort des premières analyses de cette opération que le collectif est une des dimensions à privilégier, c’est d’ailleurs le fil rouge de l’édition 2017 ». François Bourdillon, directeur général de Santé publique France.

« Tenter d’arrêter de fumer, c’est faire un grand pas. Pour y parvenir, il faut être accompagné et soutenu. L’Assurance Maladie est présente. Elle est auprès de tous ceux qui s’engagent dans cette démarche, en mobilisant ses équipes sur le terrain au travers d’actions d’information et d’accompagnement durant #MoiSansTabac et en assurant aussi le remboursement des substituts nicotiniques. Un mois sans tabac, ce peut être le début d’une vie sans tabac. » Annelore Coury, Directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins de l’Assurance Maladie.

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Source: www.biopeps.fr

Prévention des cancers : campagne d’information sur l’alcool et l’alimentation

Prévention des cancers : campagne d’information sur l’alcool et l’alimentation

L’Institut national du cancer (INCa) et le ministère chargé de la Santé mènent une campagne d’information sur la prévention des cancers ‘évitables’.

4 cancers sur 10 résultent de l’exposition à des facteurs de risque évitables, liés aux modes de vie et aux comportements (alimentation déséquilibrée, alcool, tabagisme, sédentarité). Ainsi, sur les 355 000 cancers diagnostiqués chaque année en France, environ 140 000 pourraient être évités.

Face à ce constat, cette nouvelle campagne vise à informer le public sur les comportements à adopter en matière de nutrition pour prévenir certains cancers. Elle met l’accent sur l’importance de réduire sa consommation d’alcool et de manger des légumes et des céréales complètes.

Pour vous aider à relayer ces messages de prévention, l’INCa  propose une brochure intitulée « Nutrition et cancers » à remettre au public : Télécharger la brochure

Cet outil fait le point sur les facteurs de risque et de protection liés à la nutrition, dont l’effet sur le cancer est scientifiquement prouvé. Les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) sont rappelées pour chacun des facteurs nutritionnels.

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ZÉRO ALCOOL PENDANT LA GROSSESSE

ZÉRO ALCOOL PENDANT LA GROSSESSE

Alcool et grossesse : des Français de plus en plus conscients des risques, mais la vigilance reste de mise.

La Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) se tiendra le 9 septembre prochain. À cette occasion, Santé publique France présente les résultats 2017 de l’enquête sur les connaissances et perceptions des risques de la consommation d’alcool pendant la grossesse. Malgré une prise de conscience encourageante, trop de Français minimisent encore l’impact d’une consommation faible ou ponctuelle d’alcool sur la santé des enfants à naître. C’est pourquoi, Santé publique France déploie à partir du 9 septembre et durant tout le mois, une campagne nationale d’information dans la presse et sur le web, à la fois auprès du grand public et des professionnels de santé. Elle s’appuie sur un message clé « vous buvez un peu, il boit beaucoup » pour promouvoir le principe de précaution : « zéro alcool pendant la grossesse ».

Une évolution favorable des connaissances des Français

Selon la dernière enquête de Santé publique France réalisée au mois de mai 20171, le message « zéro alcool pendant la grossesse » est mieux intégré :

  • 44 % des Français vs 25 % en 2015 déclarent spontanément qu’il n’existe pas de consommation d’alcool sans risque pour l’enfant ;
  • 64 % des Français vs 53 % en 2015 savent qu’un verre de vin ou de bière est tout aussi dangereux qu’un verre d’alcool fort ;
  • 33 % de la population sait que l’alcool comporte des risques tout au long de la grossesse, vs 20 % en 2015.

Par ailleurs, certaines fausses croyances sont en net recul :

  • 21 % des Français, vs 27 % en 2015, pensent qu’il est conseillé de boire un petit verre de vin de temps en temps pendant la grossesse.

On observe également une évolution des représentations sociales liées à la consommation d’alcool pendant la grossesse : 75 % des Français se disent choqués par ce comportement alors qu’ils n’étaient que 69 % en 2015. Les effets néfastes de l’alcool sur la santé de l’enfant, tels que les retards de croissance, les anomalies physiques ou encore les troubles de la mémoire, sont également mieux connus.

« Plus d’un tiers des Français jugent qu’il existe un risque pour le bébé dès le premier verre d’alcool consommé, contre moins d’un quart en 2015. Ces données montrent une meilleure connaissance du message zéro alcool pendant la grossesse et nous encourage à poursuivre nos efforts d’information et de pédagogie.» insiste le Pr. François Bourdillon, directeur général de Santé publique France

« Zéro alcool pendant la grossesse » : un message toujours d’actualité

Le dispositif de communication déployé depuis deux ans par Santé publique France semble avoir porté ses fruits car le ce principe de précaution est de mieux en mieux assimilé. Cependant, une partie de la population minimise encore la dangerosité d’une consommation faible ou ponctuelle d’alcool pour les femmes enceintes.

Santé publique France déploie un large dispositif digital pour renforcer les connaissances et faire adopter le bon réflexe « zéro alcool pendant la grossesse » :

  • Une campagne d’influence portée par des blogueurs et plusieurs célébrités parents ou en passe de le devenir (Arnaud Tsamère, Hapsatou Sy, Laëtitia Milot, Tanya Saint Val, Lynnsha et Vérino) débute le 9 septembre avec la publication d’une quarantaine de messages et se poursuivra durant tout le mois de septembre.
  • Une campagne de bannières sur le web et les mobiles.

Parallèlement, des affiches et dépliants, disponibles dans les salles d’attentes des professionnels de santé, rappellent le principe de précaution « zéro alcool pendant la grossesse » et encouragent les femmes enceintes à se tourner en cas de besoin vers les professionnels de santé.

Alcool Info Service pour répondre à toutes les questions

Les femmes ayant des questions concernant la consommation d’alcool au cours de leur grossesse peuvent se tourner vers le dispositif d’aide à distance Alcool Info Service (téléphone et internet). Il leur propose 7jours/7 :

  • un soutien et un accompagnement par des professionnels de santé expérimentés dans ce domaine.
  • Une rubrique « alcool & grossesse » sur le site internet alcool-info-service.fr. qui délivre de manière simple, au travers d’articles et de vidéos pédagogiques, les recommandations et les aides concrètes en cas de difficultés.
  • Un annuaire permettant de trouver une structure d’aide spécialisée la plus proche de chez soi : http://www.alcool-info-service.fr/alcool-et-vous/alcool-grossesse/accueil

1 Enquête réalisée par téléphone du 19 au 20 mai 2017, sur un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans ou plus, composé de 1004 personnes

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Source: www.biopeps.fr

Risques solaires : mieux comprendre pour mieux se protéger

Risques solaires : mieux comprendre pour mieux se protéger

Après un hiver long et rigoureux, le plaisir de retrouver les bienfaits du soleil ne doit pas nous faire oublier ses méfaits. C’est pourquoi, à l’occasion de la saison estivale, l’Institut national du cancer et Santé publique France souhaitent rappeler les gestes de prévention essentiels pour profiter des beaux jours en toute sécurité.

Une infographie pour rappeler les gestes de prévention

Cette année, pour rappeler les principaux gestes de prévention des risques solaires, l’Institut national du cancer et Santé publique France s’appuient sur une infographie simple et facile à retenir.

Une infographie qui rappelle les quatre gestes essentiels à adopter : porter un chapeau, des lunettes de soleil et des vêtements légers couvrants, appliquer de la crème régulièrement, éviter de s’exposer entre 12h et16h.

Elle dénonce aussi une idée reçue sur les séances d’UV en cabine de bronzage qui prépareraient la peau au soleil. C’est faux, les UV artificiels ne font que s’ajouter aux UV du soleil, renforçant ainsi le risque de cancer.

Sensibiliser certaines catégories de population

Cette communication a pour objectif de sensibiliser en priorité les publics les plus à risque, c’est-à-dire les enfants, les personnes les plus exposées au rayonnement des UV dans le cadre de leur profession : les agriculteurs, les personnels des BTP, les marins, ainsi que toutes les personnes exerçant une activité en plein air, ou dans le cadre de leurs loisirs.

Des conseils pratiques sont également présentés pour les personnes pratiquant des sports et des activités en extérieur, et notamment pour protéger au mieux les enfants.

Prévenir les risques de cancers de la peau

L’exposition aux rayonnements solaires est la cause principale des cancers de la peau. Il en existe deux grands types :

Les carcinomes sont les cancers de la peau les plus fréquents. Ils surviennent généralement après l’âge de 50 ans, sur les zones découvertes du corps (visage, cou, épaules, avant-bras, jambes…). Ils sont le plus souvent dus à une exposition au soleil excessive et chronique.

Le mélanome cutané est beaucoup plus rare que le carcinome mais c’est le plus grave des cancers de la peau, du fait de son « haut potentiel métastatique », c’est-à-dire de sa capacité à se propager rapidement à d’autres parties du corps.

Détecter tôt pour mieux soigner

Les traitements des cancers cutanés sont d’autant plus efficaces que leur détection est faite précocement. L’infographie présente également les principaux signes pour reconnaître un mélanome.

Retrouvez l’infographie dans son intégralité ici

EN SAVOIR PLUS :

A destination de tous :

Consulter la rubrique « expositions aux rayonnements UV »

Accéder à la rubrique « dépistage des cancers de la peau »

Télécharger le dépliant de prévention des cancers de la peau

Pour sensibiliser et rappeler les principaux gestes de prévention solaire, Santé publique France met à disposition du grand public le site www.prevention-soleil.fr

A destination des professionnels de santé :

Consulter l’ensemble des outils d’aide à la pratique

Accéder à la rubrique « détection précoce des cancers de la peau »

Source: www.biopeps.fr